Enfant et adolescent, j’ai souvent déménagé, mon père étant muté tous
les ans ou deux ans par les Ciments Français. J’ai aussi régulièrement
voyagé à l’étranger. J’ai appris le solfège, le piano, ai fait du théatre,
du latin, du grec ancien. Je parle anglais et me débrouille en Espagnol.
J’ai fait mon lycée à Saint-Louis de Gonzague (dit « Franklin »), à
Paris, près du Trocadéro où j’ai passé un Bac D, avant d’être diplômé
de l’école de commerce nantaise Audencia (à l’époque ESC Nantes).
Ma famille maternelle n’a jamais eu aucun rapport avec les chevaux (ma
mère les a toujours vus d’un mauvais œil, estimant qu’ils occupaient
trop mon esprit : « arrête de te prendre pour un cheval, tu vas bientôt
faire des crottins dans l’appartement », me sermonnait-elle souvent… il
y a heureusement quelques années maintenant ! ). C’est de ma famille
paternelle que la passion m’est venue, au départ certainement de la
chasse à courre. Mon Grand-Père est Général de cavalerie à la retraite
et a toujours beaucoup monté à cheval, ma grand-mère avait pour cousin
germain le Général O’Delant (longtemps Président de la SHF) et mon oncle,
le Colonel Patrick Levesque, après avoir été 15 ans écuyer du cadre
noir, a terminé sa carrière en dirigeant la section équestre de l’Ecole
militaire à Paris. J’ai commencé à monter la ponette Shetland dans la
propriété de la périphérie nantaise de mes grands-parents. Nous l’avons
fait pouliner et avons pu ainsi monter un jour à deux, ma sœur et moi
et mes cousins. Puis, je suis monté en Poney-club (à Saint-Médard-en-Jalles
près de Bordeaux, à La Baule et à Fontainebleau) puis à cheval (la SHN
de Fontainebleau où j’ai vécu quatre ans sera mon meilleur souvenir),
passant mes examens traditionnels, sans néanmoins beaucoup sortir en
concours car je n’avais pas mon propre cheval – seuls deux CSIJ (plutôt
de niveau B2) courus à Porto-Rico constituent une expérience sportive
intéressante dans mon bagage équestre.
Après mes études, j’ai passé près de deux ans à vivoter de mes piges
de l’Eperon, puis, tout en continuant à collaborer au magazine, j’ai
été un an rédacteur chez Hors Ligne, une boîte parisienne spécialisée
dans « la rédaction de compte rendu à haute valeur ajoutée de réunions
stratégiques d’entreprises ». A l’époque, je vivais en Mayenne, tout
près de Château-Gontier où Hermance est née. Ensuite, j’ai rejoint la
ville de mes études, Nantes, en occupant le poste d’Ingénieur commercial
dans les gros systèmes informatiques chez Bull. Enfin, j’ai rejoint
depuis janvier 2006 l’entreprise de mon père, aux portes de Nantes,
en tant que Responsable export puis Directeur des ventes Europe puis enfin Directeur général depuis janvier 2010. Cette
PME du secteur du BTP,
Theam SAS, est spécialisée
dans la conception, la production et la commercialisation d’un équipement
de manutention du BPE (béton prêt à l’emploi), appelé tapis convoyeur
à béton embarqué sur camion-bétonnière. Je vis avec ma famille et Stella
(la petite chatte Siamoise de ma fille aînée), ainsi que son mari Tweeny (un croisement entre une mère Siamoise et un père Sacré de Birmanie), dans
un appartement en plein centre ville de Nantes, près de la place Graslin.
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