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Emotions
L’invincible Golden Dancer
Emotion devant la reprise de l’étalon allemand Golden Dancer dans la finale individuelle des championnats d’Europe de dressage de Bartahus en 1996 au Danemark. Sous la selle de Jana Kun, le superbe bijou palomino a déroulé une reprise magique, parfaite, brillante, précise, sans faille, et a obtenu la note moyenne inégalée jusqu’à 2007 de 76,97% (plus de sept points au-dessus des vices-champions ! ).
Cet étalon est pour moi le must du dressage. Je rêve à son croisement avec des filles de FS Don’t Worry ou de Dornick B, même si ça n’est pas le sens chronologique de la sélection allemande… !
Le danseur Constantin
Emotion lorsque j’ai découvert en vrai le célèbre étalon Welsh B néerlandais Constantin chez son étalonnier August Ellers à l’automne 2002. Constantin m’a été présenté en liberté dans un manège.
Il avait 22 ans.

J’ai vu un poney d'1,34 m, connu pour sauter plus haut que lui, notamment un obstacle d’1,40 m avec deux poneys Shetlands en-dessous lors d’un show, se déplacer aux trois allures d’une manière que je n’avais jamais vue et que je n’ai jamais revue depuis. Le poney jouait littéralement de ses jambes, tendant ses antérieurs à l’horizontale d’une manière à la fois extrêmement souple et forte, tandis que les postérieurs s’engageaient sous lui en frottant presque son ventre après l’avoir propulsé vers l’avant dans une rectitude parfaite. Au galop, dont l’amplitude et l’équilibre n’auraient théoriquement pas été concevables pour un poney de ce gabarit, il avait cette façon de mettre le cul de côté comme dans une sorte d’appuyer, à droite puis après changé tout seul de pied à gauche et de nous regarder, sûr de lui et de son effet, d’un air de dire : « Incroyable, hein ? ». C’était merveilleux. Ce petit poney de race pure a une locomotion inimaginable, largement comparable à celle des meilleurs sujets Poney de Selle sélectionnés pour le dressage en Europe de manière draconienne et il n’est pas surprenant, et pourtant tellement extraordinaire, qu’en étant croisé avec des juments de race cheval de petite taille, il fasse partie des meilleurs étalons allemands au coté de Dressman, Dornick B, Golden Dancer, Don’t Worry etc.
Identity : les yeux au bout des sabots
Emotion devant une des nombreuses démonstrations du pur génie d’Identity.
C’était aux championnats d’Europe du Touquet en 1998. Identity, cette grande gagnante internationale ô combien mythique, aujourd’hui poulinière pour le Syndicat Linaro, n’a certes pas eu les mêmes chances que la meilleure ponette du circuit international depuis son existence en 1978, Colton Mealstrom.

Avec cette dernière, Machno Carwyn et Inishannon, Identity fait pourtant partie du quatuor des « génies parmi les génies » (dont la suite est constituée de Super Tramp, Mr Boogie, Promisses et de Queen).
Elle compte cinq participations aux championnats d’Europe, deux places de vice-championne d’Europe en individuel en 1995 (Achselschwang - Allemagne) et en 1996 (Barthahus - Danemark), une médaille de bronze toujours en individuel à Hartpury (Grande-Bretagne) en 1997, une médaille d’or par équipe aux championnats d’Europe de 1995 et est sans doute la détentrice du plus grand nombre de victoires en Grand Prix internationaux (pas moins de 7 sur une soixantaine de participations). Au Touquet, elle était « pilotée » par Olivier Vanderhasselt qui n’était pas, à l’époque en tout cas, le plus doué des frères Vanderhasselt à avoir monté l’extraterrestre. Je me rappelle ainsi le triple particulièrement impressionnant de la seconde manche de la finale individuelle (le Touquet a été un des plus gros championnats avec ceux de Hasselt en 1993 et 1994 et ceux de Saumur en 2006) : le jeune belge est arrivé dessus à fond, un peu perdu, à tel point qu’il a lâché les reines à l’abord de l’énorme combinaison, et, dans une exclamation que le public n’a pu contenir, la bondissante et géniale grise a cherché toute seule sa foulée et s’est débrouillée avec un brio surréaliste pour s’avaler fièrement les trois obstacles d’1,35 m à la suite. C’était complètement fou et j’en suis resté, avec d’autres, les bras ballants. Elle bouclait un magnifique double sans-faute dans la Coupe des Nations du dimanche, menant son équipe à la deuxième marche du podium.
Dornick B a suspendu le temps
Emotion lorsqu’en 2002, aux championnats d’Europe de dressage de Hagen, l’étalon de dressage allemand Dornick B est rentré en piste pour faire ses 10 minutes avant de dérouler sa reprise devant les juges. Le public est resté figé dans un rictus ébahi : l’étalon trottait sur une seconde piste au-dessus du sol et tout le monde a eu le sentiment de vivre un moment à part, d’assister à une prestation hors norme. Son trot était tout simplement sublime. En 2007, sous la selle de Louisa Lüttgen, il a décroché la meilleure moyenne de tous les temps : 77,35%.
Nabor plus petit que les barres
Emotion de tomber nez à nez avec Abdullah en miniature ! Aux championnats d’Europe de Hasselt en Belgique en 1993, la même année où j’ai découvert Why Not sous la selle de Gerco Schroder (qui sera 5ème avec elle l’année suivante), ainsi que Colton Masletrom qui ne se qualifiera pas, pour cette première participation, pour la finale individuelle et enfin Linaro en personne qui, lui non plus, ne se qualifiera pas lors de cette édition pour la finale, j’ai fait également la connaissance de l’extraordinaire petit étalon Poney de Selle Allemand Nabor.

Bien plus beau qu’il ne le sera après sa retraite du sport, rond, parfaitement musclé, parfaitement intenable aussi, il avait une présence folle : on aurait vraiment dit Abdullah, le champion Olympique de Los Angeles, en réduction ! Il m’a vraiment ému en se battant bravement dans cette finale individuelle surdimensionnée pour sa taille qu’aucun autre poney de son gabarit n’aura jamais affrontée. Dans la Coupe des Nations, après 12,25 points dans la première manche, il bouclera un très honorable parcours à huit points dans la seconde.
Nos chères têtes blondes
Emotion chaque année aux championnats de France de Lamotte-Beuvron devant les jeunes enfants en CSO A sur leurs poneys Shetlands, mettant tout leur cœur à enchaîner le plus rapidement possible les obstacles de 40 cm (ou presque ! ), avec un merveilleux enthousiasme et une foi à toute épreuve en leur Pompon ou leur Allumette. Un spectacle devant lequel les yeux s’humidifient !
Linaro trop haut
Emotion devant Linaro sortant boiteux de son deuxième tour sans-faute dans la finale individuelle des championnats d’Europe de Bartahus (Danemark,1996) et devant tout son entourage se précipitant, glaçons, compresses et tout le reste en main autour de son membre antérieur gauche. Malheureusement, l’étalon alezan brûlé, pourtant bien parti pour remporter le titre (aucun des quatre autre double sans-faute n’a bouclé le barrage sans pénalité et l’étalon alezan brûlé serait parti en dernier…), n’a pu repartir dans le jump off. Linaro, pourtant fort et armé, n’aura pas supporté des efforts répétés excessifs : il laissait à Bartahus 40 à 50 cm de marge au-dessus de chaque obstacle.
Notre consolation : ce claquage aura permis au charismatique étalon allemand de constituer en France le démarrage d’un célèbre groupement d’étalons poneys à succès !
Queen, une reine…malchanceuse sur le dernier ?
Emotion devant Queen remportant, du haut de son 1,42 m, à l’issu d’un barrage époustouflant qui ne laissera aucune chance à ses concurrents, la finale individuelle des championnats d’Europe du Touquet en 1998 sous la selle de la suédoise Helin Hultberg. C’était incroyable.

Cette année-là, elle les a tous battus : Colton Maelstrom, Identity, Aron, Mr Polo et les autres. Elle refera qui plus est un double sans-faute dans la Coupe des Nations le surlendemain : elle n’aura pas frôlé une barre de tout le championnat ! L’année d’après, dans son pays d’adoption de l’époque, elle réalise un autre sans-faute dans la première manche de la finale individuelle et panache au paddock juste avant de rentrer en piste pour la seconde manche dans laquelle, certainement en perte de confiance ou un peu abrutie, elle se fera éliminée. Helin ne se consolera pas : « J’étais partie pour gagner à nouveau ». En 2004 en Pologne, sans-faute dans la première manche de la finale individuelle, elle est toujours sans aucune pénalité jusqu’au dernier obstacle de la seconde manche…où son cavalier Alexander Zetterman ne trouva jamais la bonne foulée et où la petite alezane n’eut pas d’autre choix que de stopper, mettant son pilote à terre. Le seul double sans-faute de la finale fut réalisé par les champions d’Europe Hannah Paul et Mister Amontilano… On l’a tous compris : Queen aurait dû être cette année-là soit une nouvelle fois championne soit vice-championne. En 2006, sous la selle, toujours suédoise, de Wilma Hellström cette fois-ci, 13 ans, elle remporte à Saumur la qualificative pour la finale. A l’issue de la première manche de la finale, Wilma et Queen faisaient partie des trois couples à n’accumuler que quatre points. Or, dernières à partir dans la seconde manche après qu’aucun des deux autres n’eut réussit le sans-faute, Wilma et Queen ne touchèrent pas une seule barre…jusqu’au dernier obstacle…qui leur coûta la médaille d’or par la chute de sa barre supérieure. Cependant, elles eurent encore une chance de monter sur la plus haute marche du podium, en partant à nouveau dernières du barrage des 6 couples ayant accumulé 8 points au total des deux manches. En s’élançant sur cet ultime parcours, un seul couple avait réalisé un sans-faute, très lent : Daniel Neilson et Micklou Madness - tous les autres ayant fait tomber une barre. Encore une fois, jusqu’au dernier obstacle, Wilma et Queen étaient sans-faute, en ayant galopé beaucoup plus rapidement que les Britanniques (plus de cinq secondes de moins). Wilma ne s’en est-elle pas rendu compte ? Dans la dernière ligne la conduisant vers l’anodin oxer final et la victoire de façon assurée, Wilma se mit à pousser la bondissante Queen à fond, sans jamais la reprendre, ce qui lui a valu la barre fatale sur le dernier obstacle. Conclusion : une cinquième place. Mais la très belle et charismatique Queen aura incontestablement fait vibrer et ému tout le public : ce fut elle la véritable reine de Saumur.


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